Juin de pluie, juin de lecture !

Publié le 21 Juin 2016

Juin de pluie, juin de lecture !

Lire est parfois une occupation par défaut... de beau temps.

Je reçois donc, par oral et par écrit, des témoignages de lecteurs très attentifs, qui font des commentaires très précieux pour moi. Je les en remercie. Mais toujours aussi rares sont ceux qui interviennent sur le blog. Je remercie donc particulièrement ceux qui, comme Thierry, l'ont fait récemment.

Il faut que je vous dise: à la suite d'injonctions amicales, j'ai pris contact avec une entité originale dont, peut-être, vous ignorez l'existence: la "société des écrivains de Vendée". Confiez ce sigle à google et allez faire un tour sur le site, vous découvrirez tout un petit monde très actif, plutôt convivial et chaleureux aux nouveaux arrivants. J'y découvre aussi une assez grande diversité, y compris d'opinions, et un vrai souci de promouvoir les livres. Yves Viollier, je pense, y est une sorte de leader moral, et n'est pas pour rien dans le climat tonique et l'esprit de relative ouverture qui règnent dans le groupe. Vous trouverez, en cherchant bien sur le site, le lien avec l'émission de télé à laquelle j'ai été invité le mois dernier, et que je vous ai d'ailleurs signalée.

J'ai aussi une moins bonne nouvelle à vous dire: mon expérience de recherche historique en direct va tourner court: j'ai reçu une deuxième réponse négative à ma demande aux archives de la justice militaire concernant Louis-Jean-Baptiste Courgeau, dit "Tonton Louis". Je sais, pour l'avoir lu dans son courrier, que son passé d'insoumis a été examiné début 1937 par la justice militaire de Marseille. Mais les archives n'en ont pas trace. Mystère ! Il faudrait s'entêter, trouver un nouveau biais. Mais je manque sans doute de métier, d'opiniâtreté. On va donc s'en tenir là. C'est dommage parce que le cas de Louis Courgeau aurait sans doute permis d'éclairer davantage une question peu étudiée, celle de l'insoumission de religieux durant le premier conflit mondial: ampleur exacte du phénomène, localisation, discours tenus à leur propos durant la guerre et après coup, attitude des autorités... Peut-être des historiens plus aguerris que moi s'y emploieront-ils ? L'appel est lancé.

Je vous quitte pour l'instant. En illustration de la semaine, une photo d'Emile en 1953. Elle est moins solennelle que celle de 1966, en couverture du bouquin. Je pense que c'est celle-ci (celle de 1953) que j'ai eu le plus longtemps sous les yeux dans ma maison d'enfance.

Rédigé par René marquis

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