EMILE ET GERARD sortis d'imprimerie!

Publié le 7 Avril 2016

Sur ma dernière page, en février, j'exposais ce que pourrait être l'ambition de ce blog: un lieu d'échange après la lecture de mon petit livre. Encore fallait-il que ce livre soit sorti des presses, et accessible aux lectrices et lecteurs. Eh bien c'est fait. Le mois de mars a été celui de l'imprimeur, le mois d'avril sera celui des premières lectures... et donc des premiers commentaires. Je vous attends, ne vous gênez pas; vous avez même le droit de vous exprimer avant d'avoir fini la lecture. Ou avant de l'avoir commencée, comme l'a fait Jacques, avec une hypothèse très pertinente qui découlait de la causerie de présentation (à la bibliothèque de Pouzauges le 2 avril).

Je vous ai parlé d'une expérience de recherche historique, dont j'ai l'intention de vous faire témoins, en temps réel, grâce à ce blog. Je vous en dis un peu plus. Louis, le frère cadet d'Emile, lui aussi religieux, a lui aussi été insoumis pendant la première guerre mondiale. Si Emile est allé en prison (à la suite d'événements exposés dans le chap. II) du livre), il n'en a pas été de même pour Louis.

Mais comment ce dernier s'est-il sorti d'affaire? Quand et comment s'est dénoué son conflit avec l'administration militaire? avec la justice? Les recherches que j'ai faites, avec succès, pour Emile, je compte les faire aussi pour Louis ... et je vous tiendrai au courant, au fur et à mesure, des développements de cette enquête. Si elle ne débouche sur rien, ne m'en veuillez pas, ce sont les risques du direct.

En attendant, bonne lecture, et surtout ne gardez pas vos réflexions pour vous, même pour signaler des points de détail. L'échange, comme le diable, se niche dans les détails. A bientôt,

René

Rédigé par René marquis

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S
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre livre qui montre la complexité d'un homme, la richesse de sa personnalité et aussi l'importance d'une institution comme Saint Gabriel, surtout dans ce contexte précis. Votre réflexion personnelle et un grand souci d'objectivité ainsi qu'un style très agréable à lire font de Emile et Gérard un travail tout à fait réussi. Félicitations!
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R
Merci, Sylvie. Ce commentaire me ravit évidemment. Le souci d'objectivité me tenait à coeur. Je suis d'ailleurs surpris des commentaires tels que celui de P. G. dans Ouest-France du 12/05 qui perçoit ce livre comme parfaitement clérical. Je pense avoir usé de ma pleine liberté pour souligner, par exemple, l'étroitesse de vue des missionnaires chrétiens en Asie. Mais, bon, à chacun sa lecture !
R
Merci Catherine pour cette intéressante précision sur le Baume du Tigre. Il n'en reste pas moins que les inventeurs géniaux de ce produit ont fait fortune et ouvert des jardins portant le nom du "Tiger Balm". Apparemment celui de Singapour existe toujours. Voici ce qu'en dit Wikipedia: Tiger Balm Gardens is the name of public gardens that existed or continue to exist in three East Asia locations. They are also known as Haw Par Villa gardens.<br /> <br /> All three Tiger Balm Garden locations were built by the Aw family (Aw Boon Haw and Aw Boon Par). They were created to promote the Tiger Balm products produced by the family.<br /> <br /> The original garden was located in Hong Kong but is now closed. The second is in Singapore, and a third is in Fujian province of Mainland China.<br /> <br /> Merci en tout cas d'avoir relevé ce point un peu flou dans ma note. Autrement, le reste, ça va ?
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C
Une petite remarque sur le livre : page 177, vous parlez de deux frères magnats du célèbre "Tiger Balm". Il ne s'agit pas d'un établissement mais du célèbre "Baume du tigre", ce fameux onguent aux huiles essentielles. Ces deux frères étaient les héritiers de l'herboriste inventeur de ce baume.
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R
Bonjour les amis (d'Emile). L'échange sur le blog pourrait démarrer maintenant car il y a des lecteurs rapides. Mais certains préfèrent m'envoyer leurs réactions par la poste ainsi qu'au bon vieux temps. C'est sympa aussi. Louis LF, par exemple, qui est Frère de St-Gabriel, vient de m'envoyer une longue lettre très sympa. Il ne s'oppose pas à ce que je la reproduise. Voici ce qu'il dit sur le chap. consacré à l'insoumis: "un de mes anciens élèves devenu un des historiens de Nantes, a trouvé des articles de journaux sur ce frère insoumis, avant que je découvre -grâce à vous- ce fameux problème d'insoumission et de désertion que j'ignorais totalement ... et vous racontez cet épisode de façon haletante..." (Merci!)<br /> Sur les "oeillères" que je prête au missionnaire pour n'avoir pas su voir le monde bouddhiste, Louis LF confirme: "C'était déjà vrai lorsque l'un ou l'autre passant à St Laurent, nous parlait de Bukit-Timah ou de Bangkok, il n'y avait place que pour les écoles, rien sur le pays, le bouddhisme... Il ne fallait pas montrer les valeurs du ...paganisme. Mes voyages là-bas m'ont ouvert à ces cultures."
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